
Réalisé par : Abel Gance
FRANCE - 1919 ( 1938 pour le remake)
Avec : 1919>>Romuald Joubé, Maxime Desjardins, Séverin-Mars 1938>>Victor Francen, Line Noro, Marie Lou

1919
Le film met en relief deux hommes que tout sépare issus d'un même village. L'un, Jean
Diaz, est poète et porte la joie de vivre, l'autre, François Laurin, est une brute qui
rend sa femme, Edith, contrainte au mariage par son père, malheureuse. Jean et Edith
tombent amoureux. La guerre éclate. Jean et François apprennent à se connaître pendant
la guerre. Edith est déportée en Allemagne comme toutes les femmes de son village. Elle
est violée par des soldats et parvient à s'échapper et rentre chez elle. Mais François
meurt à la guerre, quant à Jean, il devient fou, il a des visions macabres qui
dénoncent et accusent les horreurs de la guerre et il finit par mourir également.
1938
Un ancien poilu, rescapé de la grande guerre, est l' inventeur d'un
verre indestructible. Il va essayer par tous les moyens d' empêcher
l' avènement d'un nouveau conflit.
EXTRAITS
1919
1938
VERSION 1919
VERSION 1938
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1919
(Provenance T411)
1938
(Provenance T411)
Si MP demandé : comme d'hab, c'est toujours le même.....
Si MP demandé : comme d'hab, c'est toujours le même.....

Dans le troisième tableau on y voit dans une séquence mémorable, qui terrorisa en son temps les spectateurs de l'époque et qui impressionne encore aujourd'hui des Poilus morts au combat se lever de leurs sépultures pour hanter les vivants !
Gueules cassées, pansements noircis – le film est teinté, mais en noir et blanc –, ils viennent dire aux vivants l'horreur et l'absurdité du premier conflit mondial. Ils les accusent en silence d'avoir causé leur sacrifice terrible et inutile. Il faut imaginer l'émotion qui devait étreindre les spectateurs d'alors qui venaient de perdre un proche dans la grande boucherie.
S'appuyant sur le titre d'un article célèbre d'Émile Zola pour la défense de Dreyfus, J'accuse est une œuvre majeure d'Abel Gance dénonçant la guerre, en se servant pour fil conducteur de la vie et de la mort d'un ancien poilu devenu pacifiste convaincu. Abel Gance réalisera une seconde version, sonore, en 1938 qui anticipe la Seconde Guerre mondiale. Source : télérama